Ce n'est pas un adieu parce qu'écrire me fait trop de bien pour arrêter.
Mais à vrai dire je crois que quand un blog devient trop long, il faut le mettre à jour.J'aurais pu effacer tous les articles précédents pour re-remplir à nouveau ce blog, mais je n'en ai pas le coeur. Et puis parfois en relisant nos pensées passées, on se retourne et on voit à quel point on grandit, nous, humains !
C'est ce pourquoi je vous invite à poursuivre l'histoire avec moi, si l'envie vous en prend. La suite de l'histoire :

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Il y a pas mal de choses qui nous assoment, qui nous bouffent, qui nous font perdre ou gagner du temps.
En ce mois de novembre, Monsieur le lycée a décidé d'être encore plus exigeant que d'habitude, et madame la vie a décidé de changer de coiffure...
La nature enfile son pull d'automne, ses feuilles oranges tapissant le sol, je les vois chaque matin et chaque soir sur le vieux trottoir de devant chez moi. Je pars pour une triste journée au lycée, je donne un grand coup de pied dans le tas de feuilles oranges, je rentre chez moi d'une aigre journée : je répète ce geste. Certaines choses sont considérées comme nos petits plaisirs de la journée : ce geste quotidien en fait parti.Alors tandis que la cuve de futur cidre a remplacé le rock dans mon garage, le temps passe à une drôle de vitesse, comme si beaucoup de choses filaient entre vos doigts.
On a beau essayer d'atteindre le coeur des gens, ils se referment comme des huitres. Je regarde tous les efforts que je peux fournir avec mon pauvre cerveau rempli d'optimisme et d'espoir, et en échange on essaie de me mettre dans le crâne qu'il faut redescendre sur Terre. Faites part de votre lueur d'espoir, il y aura toujours quelqu'un pour vous l'éteindre méchament, et en vous donnant des leçons de morale, en plus.
Désormais, la seule chose qui me retient ici, dans cette salle de cours où règne la froideur, l'amour-propre, l'immaturité, les méchantes réflexions, c'est cet espoir qui me chuchote à l'oreille : " C'est peut-être ce savoir qui te fera gagner ta vie, ne le laisse pas filer, c'est avec le fruit de tes efforts que tu pourras t'en aller loin d'ici, voyager et découvrir le monde de toi même, et non pas à travers ces putins de f(x)".
J'écoute cette voix et elle me calme, alors que l'autre s'acharne à nous dire qu'on est pas irréprochable, cette voix couvre la sienne et m'empêche juste de me lever de ma chaise, et de m'en aller de cette salle en courant et en claquant la porte. Je serre les dents, et me met à tailler une cartouche vide dans mon taille crayon, parce que c'est mon seul défouloir, dans cette salle. Les relations conflictuelles me montent à la tête. Et trop de choses s'écroulent. Par malchance, vous avez perdu 2h de sommeil ce matin, et par un seul e-mail, vous pouvez voir votre projet s'écrouler comme un château de cartes. Y en a marre des ingratitudes...Il y a bien des périodes où vous fondez en larmes sous votre couette, simplement parce que ça ne vous était pas arrivé depuis 2 mois.

Vous n'avez juste envie que d'un thé brûlant et d'un conte viet-namien raconté par la personne que vous aimez, dans votre canapé. Il n'y a que là où personne ne vous rabaisse, c'est peut-être le plus bel endroit du monde.
Dehors, les feuilles oranges tombent une à une sur le sol imbibé d'eau comme votre coeur est imprégné de dégoût.
Peut-être qu'un petit air d'accordéon vous fera le plus grand bien, car avec tout ça, la musique vous manque...

"La vraie sagesse est de percevoir l'extraordinaire dans l'ordinaire"

..Nous n'avons jamais dit qu'ils sont sages, mais pourtant les enfants font courir leurs doigts sur un petit muret en croyant qu'il s'agit d'un petit gnome qui les accompagne partout où ils vont.
...Personne n'a affirmé que Walt Disney était sage, et pourtant ses histoires merveilleuses sont devenues éternelles.
....Nous savons que nous ne sommes pas sages, mais pourtant cet été on a tous aperçu une fée noire,avec une belle robe ballon luisante, qui survolait nos tentes, alors si c'est ça la sagesse, et bien nous lui avons tous courru aprés en criant " Une fée ! Une fée ! "
.....Personne n'a dit que ma soeur était sage, et pourtant elle a une plume dans sa chambre.Bien des gens pensent qu'elle provient un pauvre vieux pigeon de ville, mais en fait,c'est une plume d'ange.
......Je n'ai jamais dis que j'étais spécialement sage, mais pourtant parfois je perçois un petit lutin qui marche sur mon dos et mes épaules,il me chatouille et me donne des frissons, j'aime bcp quand il est là, mais j'ai remarqué qu'il ne vient que quand il sent que tu es là.Il existe peut-être des crétures magiques qui n'apparaissent qu'au contact de l'amour.

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Les adultes racontent aux enfants qu'il faut être sage et sensé pour réussir dans la vie, alors les enfants les écoutent et quand ils grandissent,ils font disparaître leurs petits lutins de leurs mains.
Seulement les adultes sont parfois dépressifs et rongés par la vie et l'usure de la routine.
Alors qui des adultes ou des enfants sont les plus sages, finalement ?

" La vraie sagesse consiste à voir l'extraordinaire dans l'ordinaire"

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Aujourd'hui 5 novembre 2008, 8h45, la petite Cécile se réveille doucement avec la musique de la pluie sur le toit de sa chambre (plic plic ploc plic plaf ! plic ploc...etc etc sinon j'en ai pour l'éternité).
"Encore une journée pas terrible qui s'annonce..." se dit-elle en allumant FIP.Quelques notes de jazz se terminent pendant qu'elle rêvasse dans son lit bien chaud,quant tout à coup, le présentateur annonce les infos du jour.
Aujourd'hui Barack Obama a gagné les élections des US, il prendra ses foncitons à la maison Blanche à compter du 20 janvier 2009.
La petite Cécile sourit. Finalement, une bonne nouvelle pour le monde.Dans son coeur, un espoir renaît,aprés tout peut-être que si quelqu'un de bien dirige la plus grande puissance mondiale, le monde peut aller mieux.Le docteur Obama est passé d'un jour à l'autre, d'un humble homme parmis des milliards d'autres à un espoir américain et aussi mondial.
La petite Cécile n'est qu'une pauvre fourmis,une pauvre réalité matérielle parmi 7 milliards d'êtres humains et environ 80 milliards d'êtres vivants sur cette Terre.Mais pourant, la petite Cécile se réjouit de cette nouvelle. Elle envoie au peuple concerné ses pensées les plus encourageantes.Et envoie au monde entier une douce pensée qu'elle espère se voir récompensée par la guérison de la maladie terrestre.
Ce monde malade contient malheureusement des gens intolérants et mauvais joueurs qui sont capables de tuer sans scrupules les gens qui ont de l'espoir. La petite Cécile,si petite qu'elle soit, espère de tout son coeur que personne ne tuera cet espoir-là...Il existe des assassins sectaires qui ne supportent pas que le monde peut être amélioré par des moyens différents que les leurs. Il existe des serial killers pour les gens qui réclament la paix,la tolérance et le pacifisme. Et si c'est une loi de la nature, il faudra dire à la nature qu'elle est parfois bien mauvaise avec ses hôtes.
D'ailleurs la nature a voulu que le docteur Obama fût noir - fortement mélaniné -et ce pourquoi beaucoup de gens crient,en liesse dans les rues : " Vive Obama le premier président noir !"
C'est vrai que jadis,les gens fortement mélaninés était torturés, tués, exterminés, maltraités, violés, méprisés, humiliés et voués à d'autres horribles immondices.J'ajouterai d'ailleurs que Martin le Luthier King (total respect à ce monsieur-là) aurait été fier et heureux de cette élection, parce que voilà,cette élection est la preuve vivante que l'égalité des mélanines humaines de la peau grandit et progresse.A la bonne heure !
Mais la petite Cécile se dit que maintenant, il ne faut plus - ou moins - regarder vers le passé.Il faut viser vers l'avenir.Aprés tout, c'est là où on passera le restant de notre vie, il faut quand même penser à s'en occuper.Une américaine disait que docteur Obama a été envoyé par Dieu aux américains. Chacun croit ce qu'il veut, mais l'important dans cette histoire,ce n'est pas forcément la couleur de sa peau,c'est surtout qu'il réussisse à changer les US et le monde entier en bien. L'important dans l'histoire,c'est surtout de trouver une potion, un antidote, une piqûre miracle qui puisse guérir un peu le malaise humain et mondial. Si Obama a accés à la clé qui ouvre le coffre de cet antidote, le voilà l'important. Ne nous déçois pas, docteur Obama, ne prend pas la grosse tête, des millions de gens comptent sur toi.
Alors la petite Cécilou, dans son lit bien chaud et bien doux, regarde le plafond en imaginant qu'il est transparent - regarde donc le ciel - et murmurre :
" Vive Obama, le premier grand espoir pour Monsieur Monde ! "

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Sans partitions ! Sans partitions Messieurs, s'il vous plaît, on avait convenu que vous jouerez sans partitions !
Excusez-les messieurs dames, ils sont un peu tête en l'air, l'organisation a eu quelques soucis ces derniers temps.

C'est à vous,messieurs.Nous vous écoutons.Rideau !

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Peu importe les formes qui différencient les êtres,pourvu que leurs pensées s'unissent pour bâtir un univers...

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Vous êtes en Irlande.Dans la baie de Dingle.Vous êtes seul sur la vaste étendue de plaines vertes.
Le vent souffle,dans vos entrailles.Vous vous emmitoufflez dans votre pull en laine (special wool).
Il est temps de vous mettre au chaud.Vous rentrez dans votre cahute, faites flamber un feu de tourbe.
Vous buvez un thé en discutant avec votre amant.Aprés vous être aimés au coin du feu ardent, vous vous rendez compte qu'il est l'heure de manger.Vos instrus à la main,vous entrez dans un pub.
Vous savourez un irish stew et une guinness.Vous vous installez avec les autres musicos.Vous commandez un cidre garanti Bulmers.Et vous jouez.Et vous jouez...Toute la soirée à carburer à la bière ou au cidre ou au Bailey's.La musique vous envoûte.Vous nagez dedans.Elle vous entraine.Votre instru chauffe et devient magique.
Dehors,des touristes américains entendent ce set sortant du pub :

Ce qu'ils ne savent pas, c'est que dans le tourbillon de cette musique, vit et demeure une culture, un feu convivial qui ravive chaque coeur, et donne de la magie à une âme à un simple violion,à une simple flûte,à un simple uillean pipe, à une simple guitare,à un simple bodhràn.
Non, ils ignorent que dans ce pub, les gens sont heureux de vivre.Et d'être ensemble.

Je traversais les trottoirs en observant le bout mouillé de mes kickers.Elles pleuraient.Elles se sentaient bien seules sans leur paire marrons.Je resserais alors ma veste dans l'espoir d'avoir un peu plus chaud.Le parapluie dans une main,le sac de fringues dans l'autre,je marchais tranquillement en évitant les flaques d'eau,sans savoir où mes tristes kickers allaient me mener.Bizarrement, la pluie ne me dérangeait pas.Je pensais à ce que disait ma soeur,et elle vous l'expliquera bien mieux que moi,je tendais donc la main et récupérais une goutte, en me disant que cet espoir ne devait pas être écrasé ou méprisé,alors en me demandant à qui pouvait-il appartenir,je le serrais dans ma main chaude en espérant qu'il survive à ce bas monde.
Il était à peine 16h et j'avais du temps devant moi.Assez de temps pour flâner partout et nulle part dans la ville,à observer l'agitaion.Alors j'arpentais les rues grises et trempées d'espoirs et défiait le ciel gris avec le regard.Je songeais à prendre le chaud dans la salle des Illustres mais pour y faire quoi toute seule ? Alors je m'arrêtais à un petit kiosque et lisait un journal autant ironique que de gauche.C'était la première fois que je voyais Monsieur Notre Président appelé Le Dictateur.Intéressée par la caricature, je parcourais les lignes en me réjouissant de savoir que bcp de gens pensaient aussi que Monsieur Notre Président gouverne comme un Roi...Alors satisfaite,je quittai le kiosque en souriant.N'ayant riend 'autre à faire,je passais ma carte Pastel au métro puis rentrai chez moi, les kickers larmoyantes...
Dans le métro, je songeais, et je réalisais que cette journée aurait pû être encore plus belle.J'aurais aimé entrer à Terra Nova, en sentant le chaud et les effluves de café, et t'y apercevoir, assis à une table, à écrire quelques chansons, quelques vers,avec ton gilet marron tout doux...
J'aurais voulu m'asseoir à ta table en caressant ta joue brûlante avec ma main froide.
J'aurais voulu prendre un café avec toi, à te raconter de belles histoires,à discuter sur le dernier Woody Allen ou le prochain Khamsa, ou simplement à t'observer...pour rêver.
J'aurais voulu un câlin,un vrai de vrai,le genre de câlin que les gens se font quand ils s'aiment à l'infini.
J'aurais voulu t'embrasser tendrement, et te murmurrer un simple Je t'aime, tout prés de tes lèvres...

Il est 16h30.Monsieur TAD s'arrête,me sort de mes rêves et s'en va.
Je n'ai plus qu'à me faire un thé magique.Et en le sirotant,t'envoyer de douces pensées en un petit sms,parce que la vie est plus morne,loin de toi...

Reviens moi vite.

Il y a des choses que l'on exprime mieux par écrit.Et d'autres que l'on exprime encore mieux par les gestes.Ou par le regard.Il existe ces rayons de soleil qui vous font vous sentir vivre,vous sentir être.
On passe son temps à se chercher soi-même,à ne pas se regarder grandir,à ne pas savoir qui écouter : la raison ou le coeur ?, à trimer contre les obstacles de notre vie, à la haïr ou l'adorer,la vie.
On passe son temps à essayer de comprendre,à se poser des questions inutiles, et puis on finit par se rendre compte que justement,c'est inutile de se poser des questions inutiles,à question bête : réponse bête, finalement ça se résume à ça,notre existence.Chercher à ne pas chercher.
Et puis un beau jour,on se pose, on s'arrête,on est là, à trouver le bonheur du moment présent,on s'échappe de la réalité et on regarde le monde tourner.On sent ses mains se glisser dans nos cheveux et ses lèvres caresser doucement notre nuque,on ne ferme pas les yeux,non,parce que ce serai trop bête de rater ce moment.
On se laisse bercer par l'air frais du matin et par cet air de musique si familier et pourtant si inconnu,surgi de nulle part, cet air qui vous prend au dépourvu, et entre en vous en vous provoquant une vague d'émotions intenses, le genre d'émotions que vous aviez ignorées ou refoulées parce que vous ne pensiez pas que vous pouviez les éprouver...
" Elle est belle la vie,comme ça...".
Alors les larmes vous montent aux yeux, parce que cette voix vous murmurre cette phrase au coin de l'oreille comme si elle avait capté vos pensées.A cet instant précis, vous savez que ce moment est probablement un des plus magiques de vos 16 ans d'existence...



Nos mains ont capturé cet instant.Et toi seul pourra comprendre cet article.Je te l'offre.

Il y a de ces musiques qui vous rappelle votre enfance...
Quelques années plus tard,on ne s'en lasse toujours pas.
On dit que la musique est une pompe à gonfler l'âme.
Et bien c'est vrai.